Qualité des eaux de baignades.

Dans un précédent article, nous évoquions la question de la propreté des eaux de baignade, qui est un enjeu majeur pour une station comme Saint-Georges, et les différentes sources de pollution : pollutions chimiques et pollutions bactériologiques.

Les pollutions bactériologiques, quelles sont-elles ?

Deux types de pollution sont connus :
1. Des pollutions  accidentelles : débordement d’un réseau dans un autre entraînant un mélange eaux pluviales- eaux usées, panne d’une pompe de relevage des eaux usées…
2. Des pollutions chroniques : mauvais branchement des eaux usées dans les eaux pluviales, fosse septique fissurée, déjections animales… et puis : pour ne pas prendre le risque de perdre leur bonne place en front de mer, certains Camping caristes déversent leurs eaux usées directement dans le réseau d’eaux pluviales !

Quand nos plages sont-elles gravement   polluées ? (au sens de l’Agence Régionale de Santé, ARS)

Dans un seul cas, indépendant de l’activité humaine : une grosse pluie ! L’explication est simple : notre réseau d’eaux usées n’est pas étanche (il devrait l’être mais a vieilli), et en cas de grosse pluie,   l’eau de pluie se mélange aux eaux usées.  Les pompes de relevage qui alimentent la Station d’épuration, dont le débit est limité, sont saturées et laissent déborder dans les eaux pluviales le mélange (eaux usées et eaux pluviales) qui vient de se produire. Et les bactéries arrivent sur la plage. Les lieux d’arrivées de la  pollution les plus importants ont été identifiés par un travail mené par « Les Amis de St Georges » en collaboration avec les Mairies de Royan et de St Georges :
• Sur la Plage de la Grande conche, c’est par la Goulette, sur le banc de la Béchade,
• Sur la plage de Vallières, c’est par le riveau qui dépend aussi de Royan.

Que faire ?

Il n’y a aucune autre solution que de rendre étanche notre réseau d’eaux usées en commençant en amont des points de débordement connus, soit en remplaçant les parties détériorées soit en busant par l’intérieur lorsque c’est possible. Dans un article paru dans Sud-Ouest du 28 août 2015, notre maire nous propose une solution peu réaliste, l’installation d’un lagunage ; «Ça coûte une fortune» dit-il !   Allons-nous attendre de voir nos plages fermées par l’ARS ? Monsieur le Maire pourrait peut-être s’entretenir avec le responsable de l’assainissement à la CARA (lui-même) pour nous proposer des solutions plus constructives !